La Blockchain ne peut plus être stoppée à ce stade

Comme on l’a appris d’un rapport du World Economic Forum, l’adoption et la mise en œuvre de la technologie Blockchain semble très bien avancées. Le rapport révèle que plus de 40 banques centrales du monde envisagent de mettre en œuvre la technologie Blockchain, et / ou d’émettre leurs propres cryptomonnaies.

Le rapport, qui examine comment les banques centrales explorent cette nouvelle technologie, fait référence à un rapport de janvier 2019 de la Banque des règlements internationaux, [BIS] -Bank of International Settlements-, et note comment ces 40 banques examinent les applications de la technologie Blockchain pour améliorer les délais de paiement, la sécurité et l’efficacité générale.

Le rapport du WEF mentionne ces quelques quarente banque, et la mesure dans laquelle elles ont exécuté des initiatives de Blockchain, y compris la Banque de France, qui a un projet de  déploiement de la technologie Blockchain. D’autres n’ont pas encore beaucoup d’avance, mais il ressort du rapport que plusieurs banques ont mené des recherches approfondies et exécutent des programmes pilotes visant à perfectionner la technologie de manière à ce qu’elle réponde le mieux à leurs besoins.

Par rapport à d’autres pays, la Banque d’Angleterre, la Banque du Canada et l’Autorité Monétaire de Singapour [MAS], ont examiné la technologie du DLT de plus près. Le rapport note également que la Banque centrale de Lituanie envisage d’émettre un «Digital Collector Coin» pour tester cette technologie dans un environnement contrôlé et à des échelles réduites, tandis que la banque centrale allemande [Deutsche Bundesbank], examine la technologie Blockchain à des fins multiples, notamment pour améliorer l’efficacité et réduire les risques liés aux processus de règlement des opérations interbancaires.

Les dix applications les plus utilisées par les banques sont également importantes, parmi eux; les transferts d’argent transfrontaliers, la gestion des normes de KYC (Know Your Customer) et AML (Anti Money Laundering), l’échange d’informations et le partage de données, les identifiants de crédit client et les règlements interbancaires de titres, et plusieurs autres.

Bien sûr, il y a des défis, et les banques sont confrontées à plusieurs problèmes lorsqu’elles envisagent de mettre en œuvre la technologie émergente. L’anonymat des transactions, ainsi que les limites du volume des transactions, sont quelques-uns des problèmes évoqués.
Pour conclure, le rapport dit qu’il y a plusieurs planifications autour de ces problèmes.

Au cours des quatre prochaines années, de nombreuses banques centrales devraient décider si elles utiliseront la technologie du registre distribué pour améliorer leurs processus et leur prospérité économique. Compte tenu de l’importance systémique des processus de la banque centrale, et de l’immaturité relative de la technologie Blockchain, les banques doivent examiner avec soin tous les risques connus et inconnus pour la mise en œuvre.

En général, le rapport a une vision positive des avantages de l’utilisation de la technologie Blockchain, bien qu’il note que des risques existent. Bien évidemment cette technologie est encore à ses débuts.